le lego en CSS à ne pas supprimer

lun - 30/05/2016

Cécile FABRE, Maître de conférences, a obtenu son Habilitation à Diriger des Recherches

Lundi 6 juin 2016

La spectroscopie LIBS : De la mission Curiosity vers des approches plus terrestres

Cathy QUANTIN-NATAF : Rapportrice  Professeur, Université C. Bernard, Lyon

Fernando RULL : Rapporteur   Professeur, INDITI, Valladolid

Bruno BOUSQUET : Rapporteur   MC HDR, LOMA, Talence

Violaine SAUTTER : Examinatrice  DR CNRS, MNHN, Paris

Bernard LATHUILIERE : Examinateur  PR, Université de Lorraine, Nancy

Sylvestre MAURICE : Examinateur  Astronome, IRAP, Toulouse

Philippe  De DONATO : Invité-Parrain DR CNRS, GeoRessources, Nancy

Résumé : Avec la miniaturisation des lasers et des détecteurs, la spectroscopie LIBS (Laser Induced Breakdown Spectroscopy) s’est largement développée depuis les années 90. Sa facilité de mise en œuvre, son faible coût et l’accès à une analyse multi élémentaire à distance, font de la LIBS un outil performant de plus en plus présent dans les laboratoires. Ses applications vont des analyses de polluants dans les sols, la reconnaissance de pigments sur des peintures anciennes, aux contrôles industriels d’alliages fondus…   Alors que mes premiers travaux menés au laboratoire GeoRessources portaient principalement sur les interactions fluides/roches, avec l’analyse localisée d’inclusion fluide, ChemCam (Chemistry Camera) avait, quant à lui, pour objectif l’analyse de la surface martienne. En effet, initié il y a près de dix ans, l’outil franco-américain ChemCam de la mission Curiosity s’est posé en 2012 dans le cratère de Gale sur Mars. Mes contributions dans cette mission, via les cibles de calibrage embarquées et les quantifications d’éléments traces (Ba, Sr, Li, Rb, Cu, …) seront présentés et nous verrons que les résultats de ChemCam valident sans contexte l’utilisation de la LIBS sur Mars. Pour revenir sur Terre, l’acquisition d’un LIBS portable permettra l’analyse multi-élémentaire à l’échelle du minéral sur roches, au sein du laboratoire, mais également d’envisager de nouvelles applications pertinentes sur le terrain pour les chercheurs et les étudiants.