Formation des minéralisations saprolitiques en Nouvelle Calédonie : minéralogie, séquence paragénique et modélisation du transfert réactif

L’état des connaissances sur la formation des minéralisations nickélifères de Nouvelle Calédonie permet de poser les questions suivantes :
les minéralisations saprolitiques sont localisées dans des pièges structuraux, qui conditionnent probablement en partie des enrichissements dans les niveaux supérieurs dans les latérites, mais suivant des prcessus qui restent discutés (transferts purement per descensum ou circuits hydrothermaux ?).
Ces pièges sont le résultat d’un enchaînement de processus de percolation de fluides et d’altération/ dépôt, dont la logique de séquence minéralogique reste difficile à expliquer.
L’objectif du stage de master est de développer une méthodologie pour comprendre la logique de distribution spatiale de la minéralisation dans le réseau fracturé (quels sont les facteurs limitant les zones minéralisées d’intérêt économique).
Les travaux s’appuieront en partie sur la base de données analytiques existantes sur les phases minérales et leur séquence, en complétant par des observations à différentes échelles les relations chronologiques entre phases minérales (microscopie optique, électronique, MET).
Sur la base de ces données, une modélisation thermodynamique des interactions fluides roches sera entreprise, ainsi que la modélisation de la percolation des fluides au sein des péridotites (transfert couplé à une interaction fluide roche).
Outils utilisés : minéralogie (microscopie, MEB, MET, Raman), transfert réactif (codes de calculs).

Encadrants : M. Cathelineau -F. Golfier
Lieu du stage : laboratoire GeoRessources (UMR 7359), campus Aiguillettes,  et campus Brabois, Vandoeuvre les Nancy