Projet Après mine – Gardanne

L’arrêt des exploitations minières s’accompagne en général d’un arrêt des pompages d’exhaure mis en place pour permettre un travail « au sec » des mineurs. L’ennoyage des anciens travaux miniers qui en résulte génère alors de vastes réservoirs artificiels d’eau souterraine, mais dont la qualité est potentiellement dégradée par les changements chimiques qui ont affecté la roche et les résidus miniers durant l’exploitation. A ces aspects chimiques s’ajoute une modification des circulations souterraines lié à la géométrie même de l’exploitation.

Le projet Après mine – Gardanne, financé par un partenariat avec le BRGM, a pour ambition de comprendre et de modéliser les évolutions chimiques, mais aussi dynamiques, de l’eau de mines ennoyées de charbon, en s’intéressant au cas particulier de la mine de Gardanne, près de Marseille. Il est le cadre de la thèse de Bastien Morin (BRGM-UL).