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Programmes

Projets d'excellence

DEEPSURF

Dans le contexte de la transition énergétique, le projet DEEPSURF s’intéresse aux implications du sol et du sous-sol. Cela englobe par exemple l’utilisation de biomasse à des fins énergétiques, le stockage géologique de gaz, d’énergie ou de déchets nucléaires, ou l’exploitation de ressources fossiles à faible empreinte carbone.

Le projet concerne l’observation des systèmes environnementaux, des milieux géologiques souterrains jusqu’à la zone critique, interface support de la vie sur Terre entre les compartiments géologiques profonds, la géosphère, et l’atmosphère. DEEPSURF vise à suivre les échanges de matière et de chaleur entre le profond et la surface, et leurs conséquences sur l’homme, l’environnement et les territoires.

DEEPSURF est un projet de recherche pluridisciplinaire et interdisciplinaire qui regroupe des acteurs académiques et industriels dans les domaines des géosciences, des sciences du sol, des sciences forestières, des mathématiques, de l’économie, de la géographie, de la psychologie et du droit public.

3 Axes thématiques scientifiques

  • Nouvelles approches pour la transition énergétique : optimisation de l’utilisation de la biomasse, ressources fossiles à faible empreinte carbone, stockage géologique des déchets radioactifs.
  • Interactions profond – surface : nouveaux outils de mesure et surveillance, acquisition et gestion de bases de données, modélisation et approches mathématiques.
  • Incertitudes, évaluation des risques et intégration territoriale : risques accidentels et chroniques, trajectoire socio-économique et historique des territoires, aspects juridiques, intégration territoriale.

Objectifs

  • Proposer des solutions technologiques (capteurs, logiciel…)
  • Constituer des bases de données sur les processus de transfert de matières et établir des lois de comportement permettant d’évaluer les conséquences de ces transferts
  • Proposer une méthode générique d’aide à la décision en matière énergétique (adaptable à d’autres régions de France)
  • Emergence d’un think tank sur la transition énergétique et ses impacts environnementaux.

Référents scientifiques :

Chef de projet - Tom Caquineau : tom.caquineau@univ-lorraine.fr

Chargée de communication - Barbara Brenachot : barbara.brenachot@univ-lorraine.fr

http://lue.univ-lorraine.fr/en/impact-deepsurf

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Extra & Co

Le projet Extra&Co propose de contribuer au développement de la filière Industries Extractives et de Première transformation (IEPT) - au sens du Conseil National de l’Industrie - dont le Conseil Stratégique de Filière a souligné l’importance de « Clarifier le panorama de la RI&D et favoriser la mise en relation des acteurs », mais aussi à celui du secteur des ressources énergétiques du sous-sol.

Profitant d’une convergence d’enjeux industriels et de R&D entre secteurs des ressources minérales non-énergétiques et énergétiques, ce projet ambitionne notamment de mutualiser et d’optimiser les efforts de RI&D en direction des PME/ETI.

Extra&Co est porté par quatre instituts Carnot – ISIFoR (Coordonnateur), BRGM, Mines et ICÉEL - qui forment un groupement resserré. Ce Consortium couvre l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière, ainsi que les principaux marchés intéressés.

Extra&Co adresse trois grands segments d’innovation (Exploration, Extraction / Exploitation, maîtrise de l’impact environnemental), en se positionnant en aval de la filière « Chimie-Matériaux » et en complémentarité avec le périmètre de la filière « Éco-industries Environnement ».

Afin de répondre aux enjeux d’innovation des entreprises de la filière et d’accroitre la recherche partenariale avec les TPE-PME-ETI, le Consortium s’appuiera sur 36 plateformes technologiques, couvrant les principaux enjeux technologiques associés aux trois segments d’innovation précités.

GeoRessources porte ce projet Extra&Co pour l’Institut Carnot ICÉEL, projet labellisé dans le cadre du Plan d’Investissement d’Avenir.

http://www.extra-co.fr/


Projets européens


Hy-O-T (IoT Hydrogène)

L’hydrogène est de plus en plus cité comme solution d’avenir pour une mobilité durable et respectueuse de l’environnement. L’hydrogène natif, produit naturellement par la planète dans certains contextes géologiques particuliers, constitue une alternative intéressante pour la production d’hydrogène décarboné. La découverte récente de flux continus d’hydrogène dans des régions continentales a d’ailleurs suscité l’intérêt des industriels et des académiques pour cette option et 45-8 Energy se pose en pionnière de l’exploration en Europe.

Plus d'informations


Regalor

  • Début du projet : 1er juillet 2018
  • Durée : 4 ans
  • Financement : FEDER - Région Grand-Est

Regalor est porté par le laboratoire de recherche GeoRessources de l’Université de Lorraine et du CNRS, en partenariat avec la Française de l’Énergie et soutenu par la région Grand-Est et le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional). Quatre laboratoires de l’université sont engagés dans le projet pour prendre en compte à la fois les volets géologiques, économiques, écologiques, sociaux, et juridiques de l'exploitabilité du gaz de charbon.

Le projet a deux objectifs principaux :

  • Quantifier une ressource naturelle gazière à partir d’écotechnologies à impact nul à très faible sur l’environnement, s’interdisant toute fracturation hydraulique ou autre technique invasive pour l’écosystème.
  • Apprécier les possibilités de récupération et valorisation de cette ressource à partir de la mise en place d’une éco-industrie pérenne et responsable.

Une des finalités du projet est de proposer aux acteurs de la filière un site pilote européen, démonstrateur de nouvelles technologies et d’expérimentations pour une énergie bas carbone. Quatre grands axes d’innovation seront combinés et optimisés dans la définition de cette plateforme générique et dans sa transposabilité aux autres gisements européens :

  • l’évaluation de la réserve gazière au travers d’une approche modélisatrice 3D du contexte géologique régional,
  • l’optimisation de la récupération du gaz au travers d’une ingénierie ciblée de forage et d’extraction, s’interdisant toute fracturation de l’écosystème géologique
  • l’intégration territoriale et le dimensionnement sociétal à partir d’une approche socio-économique intégrée,
  • la maîtrise et la minimisation des impacts environnementaux et des risques au travers d’une stratégie combinée de monitoring bio-géochimique in-situ et continu couvrant les trois compartiments : géosphère – biosphère - atmosphère.

http://regalor.univ-lorraine.fr/


H2020 Fine Future

Innovative technologies and concept for fine particle flotation : unlocking future fine-grained deposits and Critical raw materials resources for the EU

  • Début du projet : 1er juin 2019
  • Durée : 36 mois
  • Le consortium de 16 partenaires, dont deux français (Eramet et Université de Lorraine) est coordonné par l’Institut Helmholtz de Dresde (Allemagne)
  • Financement : Union Européenne
  • Contact : Lev Filippov

Des métaux critiques sont contenus dans des particules fines dont la taille, inférieure à 20 mm, les rend non valorisables. L’exploitation des gisements et le recyclage des produits en fin de vie s’en trouvent donc limités. L’objectif de ce projet de recherche est de relever ce défi, d’une part en améliorant la connaissance des phénomènes de flottation des particules fines, d’autre part en permettant le recyclage d’anciens dépôts de résidus miniers.

L’équipe Valorisation des ressources et des résidus de GeoRessources, menée par Lev Filippov, est reconnue pour son expertise en séparation des métaux et plus spécifiquement pour les techniques de flottation. Appuyée par la plateforme Steval de GeoRessources et associée au Laboratoire de Physique et Chimie Théoriques de l’Université de Lorraine, l’équipe de GeoRessources doit répondre à cet enjeu fondamental.


LIGHTS

Le lithium est un élément indispensable aux batteries électriques essentielles pour la diminution des activités basées sur l’utilisation de ressources carbonées. Une partie importante des ressources européennes, actuellement exploitées pour l’industrie de la céramique, sont les pegmatites lithinifères du Portugal. L’exploration de nouvelles ressources peut donc se faire par voie aéroportée en utilisant la signature spectrale spécifique de ces minéraux.

Le projet LIGHTS (Lightweight Integrated Ground and Airborne Hyperspectral Topological Solution) se fonde sur ce nouveau type d’exploraiton. Il vise à évaluer le potentiel des affleurements en utilisant un spectromètre infrarouge sur drone, puis de vérifier au sol les données aéroportées à l’aide de deux spectromètres portatifs : un similaire à celui du drone et un LIBS (Laser Induced Breakdown Spectroscopy). Le positionnement de ces points au sol découle des cartes prédicitives obtenues en temps réel par une intelligence artificielle. Cette chaîne de vérification de la cible minéralisée, effectuée avant de décider de forages, permettra d’en réduire le nombre pour un gain environnemental et économique.

Le projet LIGHTS est un projet européen ERAMIN regroupant sept partenaires :

  • Beak Consultants GmbH (Allemagne) - Entreprise de service aux compagnies minières
  • Universidade do Porto (Portugal) – Dept. de Geociências, Ambiente e Ordenamento do Território
  • GeoForschungsZentrum (Allemagne)- Centre de recherches
  • Université Claude Bernard de Lyon (France) – Laboratoire de Géologie de Lyon
  • Université de Lorraine (Project Leader) (France) – Laboratoire GeoRessources
  • FELMICA (Portugal) - Compagnie minière (céramiques)
  • CPRM (Brésil) - Service Géologique du Brésil

Contact : Jean Cauzid 

Lights.univ-lorraine.fr


BioMore

  • H2020 European Project
  • September 2014
  • Referents: L. Filippov et J.-J. Royer

Different supply/demand forecasts estimate a lack of (critical) raw materials leading to higher costs or even no more availability in the future at all. Although existing deposits in Europe are highly exploited to a depth of ~1 km, there are significant amounts of ore below this depth. Therefore, new methods are needed to recover the metal from these deep ores in an economic, sustainable and environmentally acceptable manner.

The BIOMOre concept is designed to channel impermeable ore bodies and bioleach metals in-situ. To achieve this, biogeochemical and geotechnological methods and models will be developed and optimized, and specialized equipment designed and built. Scientific and technological expert input will be contributed by the project partners, who come from seven European countries, Canada and the Rep. of South Africa. These experts represent the forefront of knowledge and innovation in raw materials supply.

If the theoretical results, underground tests and the critical economical assessment are positive, a second phase of the project is anticipated in which a pilot plant will be built and operated to demonstrate the applicability of the process on a larger scale. However, the pilot plant is not part of the current BIOMOre project.

http://www.biomore.info

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STOICISM

  • Appel à projets dans le cadre du 7e programme cadre européen pour la recherche (FP7)
  • Accepté en juin 2012, démarré en janvier 2013
  • Porteur pour GeoRessources : L. Filippov

Le Consortium STOICISM est dirigé par Imerys, une grande société productrice de minéraux industriels et se compose de dix-sept associés, comprenant huit PME de huit pays européens différents. Les principaux contributeurs à cette plate-forme pluridisciplinaire comprennent plusieurs universités, des PME et sociétés spécialisées, une association industrielle, ainsi que des instituts de recherche et de technologie appliquée.

L’objet du projet STOICISM est de développer des solutions durables et innovantes pour le traitement des minéraux en réduisant l’empreinte carbone de plusieurs minéraux industriels calcinés, en regardant par conséquent l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement depuis l’extraction, la valorisation des déchets et l’optimisation de la fonctionnalité pour les utilisateurs finaux. Dans le cadre de ce projet, Quentin DEHAINE, de l’Université de Lorraine, a reçu le Prix 2014 de la SIM dans la catégorie doctorant pour sa publication intitulée « Critical metals (La-Ce-Nd-Nb, W) and Sn as co-products from the production of Kaolin in Cornwall, UK : Identification and characterization of the most valuable fractions ».


CASCEFF

  • 7e programme cadre européen pour la recherche (FP7)
  • April 2014
  • GeoRessources referent: T. Verdel

Escalating incidents in complex environments can lead to severe cascading effects and quickly become extremely difficult for emergency services to handle. Such incidents can have enormous consequences with respect to life, property and the environment and for both infrastructure and the general public.  These consequences can in many situations have both direct and indirect effects, not only in the immediate surrounding geographical area but also across very large areas, potentially extending across borders.

CascEff will improve our understanding of cascading effects in crisis situations through the identification of initiators, dependencies and key decision points. These will be developed in the methodological framework of an Incident Evolution Tool which will enable improved decision support, contributing to the reduction of collateral damages and other unfortunate consequences associated with large crises.

http://casceff.eu


NewOres Eramin project

  • Appel à projets ERA-MIN
  • Décembre 2014
  • Porteur : M. Cathelineau

Le projet NewOres vise au développement de nouveaux modèles génétiques pour les gisements de métaux rares (W, Nb, Ta, Li) de la ceinture varisque européenne et la valorisation des minerais et des résidus miniers. Les équipes françaises participantes (labex Ressources 21/GeoRessources, labex Voltaire/Orléans) et du Portugal (Université de Porto) partagent deux objectifs :

- ré-évaluer la formation des gisements de métaux rares en Europe, et particulièrement ceux localisés en France et au Portugal. Atteindre cet objectif demande une approche pluridisciplinaire qui consiste à conduire en parallèle des expériences en laboratoire et des modélisations applicables à des environnements de types magmatique et hydrothermal.

- développer une nouvelle technologie pour le traitement des minerais pauvres afin de produire des concentrés de qualité pour les procédés métallurgiques. En effet, le traitement de minerai à faible contraste de phases se heurte souvent à l’inefficacité des techniques conventionnelles de séparation.


Fame

Flexible And Mobile Economic processing technologies

  • Projet européen H2020
  • Septembre 2014
  • Porteur : L. Filippov

Le projet FAME est consacré à l’amélioration des techniques dédiées au traitement et à l’enrichissement des minerais associés aux ressources primaires en métaux rares en Europe (skarns, grés et pegmatites). FAME s’appuie sur la technologie de traitement flexible et modulaire dont l’efficacité a été démontrée sur des sites  opérationnels appropriés (environnements industriels pertinents dans le cas de technologies habilitantes clés - TRL1). Le niveau TRL6 est considéré comme une option appropriée pour le traitement des pegmatites, tandis que l’on considère le niveau TRL5 plus réaliste pour d’autres types de gisements. Le Consortium est formé de seize partenaires répartis dans sept pays européens rassemblant à la fois des institutions industrielles, universitaires et gouvernementales. Le Consortium a un savoir-faire industriel conséquent et pilote le travail sur des gisements type, stratégiquement importants, exploités par et/ou accessibles aux partenaires de projet ainsi qu’aux autres partenaires associés de l’EU28 et du Groënland.

1 TRL= niveau de maturité technologique


Les mines du Warndt

Le  Warndt  est  un  ancien  district  minier polymétallique localisé entre la France et l’Allemagne, s’étendant de Saint-Avold à Sarrelouis, exploité pour le cuivre et le plomb depuis l’Antiquité et plus récemment pour le charbon.

Cet ensemble correspond à une fenêtre ouverte dans la couverture triasique laissant apparaître les grès du Permien à la faveur d’un anticlinal orienté NE-SW. Une collaboration entre les laboratoires GeoRessources et HISCANT-MA   de   l’Université   de   Lorraine ainsi que l’association ERMINA vise à comprendre les matériaux, les volumes et les techniques d’extraction des ressources en cuivre et en plomb et à établir la chronologie de ces anciennes exploitations. Les galeries souterraines sont des objets archéologiques protégés et, à ce titre, difficiles à échantillonner. Grâce aux outils spectroscopiques de terrain et de visualisation en 3D, il est maintenant possible d’obtenir des informations géochimiques et minéralogiques sur le minerai et son encaissant. La représentation de ces données permet d’établir les relations entre la partie minéralisée et les zones stériles aux échelles hectométrique à kilométrique.

Le soutien PEPS Mirabelle en 2015 a permis d’effectuer un relevé topographique souterrain des galeries minières de la Grande Saule à Falck. Plus de deux mille mètres de galeries exploitées pour le plomb ou pour le cuivre y sont désormais topographiés sur plusieurs niveaux. Le projet a également servi à établir la stratégie de mesure par spectromètre XRF portable et à contraindre la minéralogie par VNIR-SWIR portable.  Par  ailleurs,  des  échantillons  ont pu  être  prélevés  dans  les  zones  effondrées pour une identification microscopique des minéraux denses. L’ensemble de ces résultats préliminaires a été présenté à la RST 2016.

Ce  projet  a  bénéficié  d’un  soutien  de l’Université de la Grande Région en vue de construire un réseau franco-allemand analysant la coévolution des sociétés et de leurs activités d’extraction des matières premières minérales. En effet, les changements dans la société induisent des modifications dans la décision ou la manière d’exploiter.

Le    réseau    rassemble    à    ce    jour    des universitaires français et allemands étudiant la géologie, la topographie, l’histoire, l’archéologie expérimentale,  l’archéologie  de  terrain  et  la paléoanthropologie. Il intègre par ailleurs les associations naturalistes ayant protégé les sites souterrains jusqu’à aujourd’hui. L’objectif est de rassembler le consortium adéquat pour monter un projet INTERREG d’étude de ce district. Enfin, le projet a donné lieu à une proposition de  l’appel  à  projet  Générique ANR  2016  et 2017. Le projet a été classé premier sur liste complémentaire.


EUROCORE

Eurocore: European Core sample training for Master student

Eurocore est un projet financé par la KIC RawMaterials dans laquelle l’Université de Lorraine est membre.

Porté conjointement par le laboratoire GeoRessources, l’Ecole Nationale Supérieure de Géologie (ENSG) et le Département Géosciences, ce projet pédagogique vise à former les étudiants de niveau Master se destinant à l’exploration minérale aux

techniques de caractérisation des carottes de forage, depuis les approches classiques jusqu’à l’utilisation couplée :

  • d’outils portables permettant d’obtenir des données sur la chimie élémentaire, minéralogie (XRF, LIBS, Raman, Infrarouge,...),
  • de tomographie pour une caractérisation de la structure interne des carottes de forage,
  • d’interfaces dédiées permettant d’utiliser et interpréter les bases de données générées.

Les partenaires européens sont le GTK (Finlande), Fraunhofer (Allemagne), l’Institut Polytechnique de Madrid (Espagne) ainsi que l’Université de Tallin (Estonie).

La réunion de lancement du projet s’est tenue les 19 et 20 juin dernier permettant aux différents partenaires d’échanger sur la planification temporelle et scientifique de ce projet sur deux ans.


TRIGGER

Le CNRS initie et pilote la création d’un GDRI (Groupement de Recherche International) intitulé TRIGGER pour Trans-disciplinary Research on Iranian Geology, Geodynamics, Earthquakes and Resources. Ce GDRI est piloté côté français par l’Institut des Sciences de la Terre à Paris, le laboratoire Géosciences Montpellier, l’Institut de Physique du Globe de Strasbourg, le laboratoire Isterre de Grenoble, le  laboratoire  GeoRessources  de  Nancy  et le CEREGE d’Aix-Marseille. Les partenaires iraniens regroupent le Geological Survey of Iran, le Research Institute for Earth Sciences deTéhéran, le National Cartographic Center of Iran, l’Institute for Advanced Basic Studies de Zanjan, l’International Institute of Earthquake Engineering, de Téhéran et les Universités de Birjand et de Téhéran.

Le démarrage de ce nouveau projet s’est concrétisé par une visite à Téhéran les 9 et 10 octobre derniers des représentants français qui ont été accueillis par leurs partenaires iraniens et l’ambassade de France qui soutient l’initiative. Les prochaines étapes visent à créer des actions de recherche partagées et à organiser un séminaire à Téhéran mi 2017 focalisé sur les trois axes de coopération suivants :

• Géodynamique (géologie structurale, pétrologie, géochimie, géochronologie, stratigraphie, géodésie spatiale, imagerie sismique, sismologie, paléo-sismologie, modélisation thermo-mécanique),

• Risques naturels (sismique, gravitaires),

• Ressources minérales (métallogénie, géochimie, fluides, valorisation).


ROSTOCK'H

  • Début du projet : 28 novembre 2016
  • Durée : 4 ans
  • Budget : 3,8 M€

Risques et Opportunités du STOCKage géologique d’Hydrogène en cavités salines en France et en Europe

Le projet ROSTOCK-H s’inscrit dans le contexte de la transition énergétique en vue de stocker l’hydrogène en réservoir géologique souterrain. L’hydrogène est produit par électrolyse de l’eau en période de surproduction d’électricité par les renouvelables. Le stockage géologique de ce gaz en cavité saline qui reste la solution la plus pertinente, demeure cependant très peu étudié en dépit du comportement spécifique de l’hydrogène (forte réactivité et mobilité).

Le projet ROSTOCK-H vise à :

  • améliorer la compréhension du comportement de l’H2 en interaction avec le sel au sein de la cavité et du massif rocheux environnant,
  • développer  des  modèles  numériques  multi-échelles en mesure de décrire et prédire le comportement géochimique ainsi que thermo-hydro-mécanique des cavités salines et leur encais- sant,
  • évaluer les conditions de sécurité du stockage de l’hydrogène et mettre en place un suivi appro- prié pour la gestion des risques,
  • analyser les conditions de viabilité économique de ce type de stockage et leur acceptabilité socié- tale à l’échelle européenne.

Ce projet, financé dans le cadre du GIS Géodénergies est coordonné scientifiquement par GeoRessources en collaboration avec Air Liquide (porteur industriel) et plusieurs autres partenaires (Armines/Mines ParisTech, INERIS, Geostock, LCPME et Interpsy). Le montant total du budget est de 3.8 M€ pour une aide ANR demandée de 1,6 M€ sur une durée de 4 ans (Novembre 2016-Novembre 2020).


REFLET

Le  programme  REFLET  a  pour  objectif de développer une méthodologie pour la construction d’un modèle conceptuel de REservoir géothermique de type FailLe dans un contexte de fossé d’EffondremenT (France). L’objectif industriel poursuivi par Fonroche Géothermie et ElecTerre est de produire un fluide à une température de 150°C et avec un débit de 250 à 350 m3.h-1 à partir de doublets forés à des profondeurs comprises entre 3500 et  5000  mètres  de  profondeur.  Les  cibles se situent dans les bassins d’effondrement oligocènes, Fossé Rhénan, Fossé Rhodanien, Fossé des Limagnes et dans le substratum de ces bassins ou à l’interface entre ce substratum et leur remplissage. Outre les deux partenaires industriels  et  le  BRGM,  ce  programme  fait appel aux compétences de trois laboratoires universitaires. GeoRessources intervient pour ses compétences développées depuis 4 ans en analyse structurale et pétrophysique, ainsi que pour  l’interprétation  géophysique,  conduisant à la définition d’un modèle géologique conceptuel. Armines réalise la modélisation des transferts, et l’ISTO-Orléans assure l’analyse pétrographique et chimique des protolithes et des remplissages de fractures.

Cette démarche s’appuie sur un processus itératif qui fait appel aux  travaux conduits dans le Fossé Rhénan dans le cadre de la thèse de Lionel Bertrand, bourse Cifre Fonroche- Géothermie, effectuée à GeoRessources et dont la soutenance est prévue en février 2017. Ces travaux ont permis de constituer une base de données pétrophysiques très importante, avec plus d’une centaine d’échantillons et une dizaine de caractéristiques mesurées pour chaque échantillon. Ces travaux ont également permis de proposer un cadre structural novateur avec un schéma d’organisation des réseaux de failles et de fractures. Ces données permettent de définir les propriétés macroscopiques et microscopiques de stockage et de transfert de ces réservoirs profonds.

Ces données ont donc permis de construire un premier  modèle  géologique  qui  sera  modifié par intégration des données acquises lors de forages réalisés au printemps 2017. Un retour d’expérience pourra ensuite permettre de faire ressortir  les  éléments  pertinents  du  modèle et permettra des transferts de concept et de méthodologie d’investigation pour les deux autres sites d’études.

Les modèles géologiques conceptuels construits pour les deux autres sites à partir des données de surface et de subsurface, seront donc implémentés du retour d’expérience du site alsacien puis des données acquises lors des forages. La réalisation des forages sur ces deux sites est prévue pour 2018.

Voir l'avancée du projet : http://www.geoven.fr/


CO2 DISSOLVED

Le projet CO2-Dissolved étudie la possibilité de stocker du CO2 sous forme dissoute dans des aquifères salins tout en récupérant de la chaleur produite par un doublet géothermique.

Il s’agit de pomper de l’eau chaude à 60°C environ par un puits producteur puis de réinjecter l’eau froide à laquelle on additionne le CO2 capté d’une installation industrielle par un système de puits injecteur. En alliant la géothermie et le stockage de CO2, on réduit ainsi les émissions de gaz à effet de serre et on récupère de la chaleur. Autre avantage : le fait de mettre en œuvre ce type d’installation de petite taille à proximité des industries émettrices réduit considérablement les risques liés au transport du gaz ainsi que les coûts. Le couplage du stockage de CO2 et de la géothermie, proposé par les partenaires du projet CO2- Dissolved dont GeoRessources, offre, de cette façon, une solution alternative aux stockages massifs en répondant aux questions à la fois sociétales,  environnementales,  économiques et techniques. Ce projet ANR, porté pendant trois ans par sept partenaires (BRGM, BGR, CFG Services, Geogreen, GeoRessources, LEO, Partening in Innovation) se poursuit dans le cadre du groupement d’intérêt scientifique Géodénergies.

Le rôle de GeoRessources consiste à développer un pilote de laboratoire à l’échelle réduite afin d’évaluer l’impact de l’injection d’eaux acides chargées en CO2 sur les équipements et la roche cible en profondeur.


 

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